Gabriel Péri

Gabriel Péri  est né le 9 février 1902 à Toulon . Il a fait de longues études au lycée puis il s’engage dans la politique . Il devient journaliste et publie près de 4200 articles de presse . Gabriel Péri est aussi un homme politique, député communiste, qui s’élève contre l’avènement d’Hitler en Allemagne dès 1933.

A partir de 1939 il rentre en clandestin car le parti communiste est déclaré hors la loi.

En 1940, il y a eu une reconstruction clandestine  du parti communiste. Il propose des articles pour le journal :  » l’ Humanité » en cachette pour les  publier plus tard .

Un an plus tard le 18 mai 1941 il partage sa cellule avec son collègue Jean Catalas.

le 15 décembre 1941 :  Fusillé avec soixante-huit autre otages.

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Imane

Jean Moulin

Jean Moulin, chargé d'unifier la Résistance en zone libre. A l'origine du CNR, du 27 mai 1943
Jean Moulin, chargé d’unifier la Résistance en zone libre.
A l’origine du CNR, du 27 mai 1943

Né le 20 juin 1899 à Béziers, il s’inscrit à la faculté de droit de Montpellier. Il est haut fonctionnaire de l’état et en 1925, le plus jeune sous-préfet de France. Le 17 juin 1940, il reçoit les premières unités allemandes. Il refuse alors de signer une déclaration accusant des unités de tirailleurs africains de crimes commis.

En 1943, il est arrêté à Caluire chez le Docteur Dugoujon. Il meurt torturé par la Gestapo.

Il portait souvent une écharpe pour cacher une blessure qu’il s’était infligée en tentant de s’égorger en 1940.

 

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publié par zahra

 

Honoré d’Estienne d’Orves

Honoré d’Estienne d’Orves  est né le 5 juin 1901 à Verrières le Buisson.

Il a fait de brillantes  études.

Il poursuit ensuite des études à Polytechnique.

Il  faisait partie d’une famille  provençale  de juristes et en 1923 il sort  diplômé  de l’école  navale.

 Il a été arrêté à  Nantes le 21 janvier 1941.

Le 13 mai 1941, il était devant  la cour martiale d’Allemagne à Paris où s’ouvre le procès du commandant d’Estienne d’Orves  et de ses adjoints.

  le 23 mai  1941 Estienne d’Orves  est condamné a mort avec Maurice Balier et Jean Doornick et le 29 août 1941  ils sont fusillés. 

Honoré d'Estiennes d'Orves

Article de Aimane

 

Jean Moulin

Naissance : Jean Moulin est né le 20 juin 1899 à Béziers. Son père Antoine-Emile était professeur de lettres puis d’histoire et conseiller général radical-socialiste de l’Hérault. Il avait un frère aîné Joseph, décédé en 1907 d’une péritonite et une soeur Laure, plus âgée.

Etudes : Bachelier en 1917, il s’inscrit à la faculté de droit de Montpellier et obtiendra sa licence et travaille comme attaché au cabinet du préfet de l’Hérault. Jean Moulin est mobilisé en avril 1918 et ne participe pas vraiment à le Première Guerre Mondiale dont l’armistice intervient en novembre 1918.

Profession : Haut fonctionnaire de l’Etat, il débute comme secrétaire général de Préfecture à Montpellier. Il devient en 1925 le plus jeune sous-préfet de France, à Albertville en Savoie. Fonction qu’il exercera successivement à Châteaulin (1930-1933) et à Thonon (1933).

Sa rencontre avec Pierre Cot en décembre 1927 à Albertville, marquera le début d’une longue collaboration entre les deux hommes. Il appartiendra à plusieurs cabinets ministériels et notamment celui de Pierre Cot, Ministre de l’Air dans le gouvernement du Front populaire. Nommé préfet en mars 1937, il est, là encore, le plus jeune préfet de France avant de poursuivre sa mission à Rodez en 1938.

En 1939, il cherche expressément à rejoindre le service actif, suite à la mobilisation de septembre1939. Il obtient gain de cause en décembre 1939. Mais Albert Sarraut, ministre de l’Intérieur de l’époque, l’envoie aussitôt à Chartres.

Résistance : Lorsque la guerre éclate, il veut rejoindre les troupes, mais il est maintenu en affectation spéciale à Chartres où il fait face à l’exode de la population. 700 à 800 Chartrains sur une population de 23000 habitants demeurent sur place.

Le 17 juin 1940, il reçoit alors les premières unités allemandes ; les autorités d’occupation veulent lui faire signer une déclaration accusant des unités de tirailleurs africains d’avoir commis des atrocités envers des civils à Saint-Georges-sur-Eure, en réalité victimes des bombardements allemands. Passé à tabac à La Taye, confronté aux victimes,  il est finalement enfermé avec un soldat sénégalais dans une pièce de la loge du concierge de l’hôpital parce qu’il refuse de signer. Il se tranche alors la gorge mais est découvert, gisant dans son sang au petit matin. Soigné in extremis par les Allemands, il est pris en charge par les soeurs de la Charité.

Il reste à son poste avant d’être, révoqué par Vichy le 2 novembre 1940; ; il part pour la zone sud, s’installe dans la maison familiale de Saint-Andiol (Bouches-du-Rhône) le 15 novembre 1940 et prend contact avec les principaux mouvements de résistance de zone sud.

Avant de quitter sa préfecture, il se crée une première fausse identité, celle de Joseph-Jean Mercier, né le 20 juillet 1896 et domicilié à New York.

En septembre 1941, il quitte la France par ses propres moyens pour rejoindre l’Angleterre depuis le Portugal, Lisbonne, après avoir traversé l’Espagne.

Le 20 octobre 1941, il rejoint Londres, est reçu par le Général de Gaulle  le 25 octobre et le « supplie » de l’employer même pour des taches ingrates. Il lui fait aussi un rapport complet de l’état de la résistance en France et de ses besoins.

Le représentant officiel du Général de Gaulle et sa double mission: Dès novembre 1941, un parachutage de Moulin est prévu mais il n’interviendra qu’en janvier 1942. Le Général de Gaulle, chef des Français libres, renvoie Moulin en métropole avec pour mission de rallier et d’unir les mouvements de résistance. Il doit également créer une Armée secrète en séparant le militaire du politique.

C’est donc le 2 janvier 1942 à 3h30 du matin, avec quelques financiers et de transmission en poche, que aqJean Moulin est parachuté sur les Alpilles.

Après de brefs séjours à Saint-Andio, Montpellier puis Marseille, il s’installe à Lyon.

Délégué général du général de Gaulle, « Rex », alias Moulin, commence à mener à bien sa tâche complexe et délicate en zone sud. Il rencontre Henri Frenay, Emmanuel d’Astier et Jean-Pierre Lévy, respectivement responsables des trois principaux mouvements de la zone sud Combat, Libération et Franc-Tireur, leur apporte une aide financière, parvient, non sans mal, à aplanir leurs différends.

Son action aboutit, le 29 octobre 1942 à la création de l’Armée secrète (AS), fusion des groupes paramilitaires de ces trois grands mouvements, dont le commandement est confié au général Delestraint, connu sous le pseudonyme de Vidal.

L’année 1943 et la rivalité avec Pierre Brossolette: Après la création des Mouvements unis de Résistance (MUR) le 26 janvier 1943 rassemblant Combat, Libération et Franc-Tireur, Jean Moulin rejoint Londres en février 1943. La résistance de la zone sud est à présent unifiée.

En Angleterre, il est décoré par le général de Gaulle de la Croix de la Libération.

De retour en France dès le 20 mars, « Rex » devenu « Max » est le seul représentant du général de Gaulle pour la Résistance.

Seul officiellement mais Pierre Brossolette, son alter-égo en zone Nord, proche lui aussi du Général de Gaulle et le colonel Passy sont chargés aussi d’une mission d’unification de la résistance armée. Avec Jean Moulin,  Ils se rencontrent le 31 mars et le 1er avril 1943, à Paris. Ces rencontres donnent lieu à des altercations, en présence de témoins, dont Passy et Daniel Cordier, d’une violence inouïe.

Ses efforts dans toutes les directions aboutissent bientôt à la constitution du Conseil national de la Résistance (CNR) dont la première réunion se tient sous sa présidence au 48 de la rue du Four à Paris, le 27 mai 1943.

Il s’agit d’un conseil réunissant les responsables de mouvements de résistance des deux zones mais aussi des responsables politiques et syndicaux. Important politiquement car il symbolise aux yeux du monde – et surtout des Alliés – l’unité française, le CNR adopte lors de sa première réunion une motion reconnaissant le général de Gaulle comme le seul chef politique de la France combattante.

Une double arrestation, celle de Delestraint et celle de Jean Moulin : Le 9 juin 1943, à Paris, se produit un événement qui va précipiter la « chute » de Jean Moulin.

En effet, ce jour de juin 1943, le général Delestraint, en charge de l’Armée Secrète, est arrêté dans le métro parisien. L’organisation militaire de la résistance est décapitée et risque d’être handicapée si elle reste sans responsable à sa tête.

Jean Moulin se rend alors à Lyon pour convaincre Raymond Aubrac et André Lassagne de prendre provisoirement la tête de l’Armée Secrète: Aubrac pour la zone nord et Lassagne pour la zone sud. Une rencontre a lieu le 20 juin 1943 au parc de la Tête d’Or.

Jean Moulin convoque alors les différents responsables que sont André Lassagne,  Aubry, de Combat, le colonel Lacaze, Bruno Larat et le colonel Schwartzfeld, dirigeant de France d’Abord pour le 21 juin 1943 à Caluire, dans la banlieue de Lyon, chez le Docteur Dugoujon. Un invité de dernier minute, dénommé René Hardy, résistant à Combat, s’était joint à cette réunion. Mais à peine sont-ils arrivés que  la Gestapo menée par Klaus Barbie intervient : tous sont arrêtés et emmenés à la prison du Fort Montluc à l’exception de Hardy, qui parvient à s’échapper sans que les allemands ne cherchent à le rattraper.

A ce moment là, Jean Moulin se fait appelé Jacques Martel et sa profession est décorateur et sa présence chez le médecin est justifiée par l’envoi d’un confrère médecin.

Ses interrogatoires puis sa mort : Interrogé par Klaus Barbie qui l’identifie après deux ou trois jours suite à sa désignation par l’un des autres prisonniers, torturé lui aussi, Jean Moulin ne dit rien et restera silencieux jusqu’au bout. Il est transféré début juillet 1943, au siège de la Gestapo, 84 avenue Foch à Paris puis dans une villa de Neuilly, où la Gestapo avait coutume « d’interroger » des personnalités importantes. Sans que l’on sâche réellement si c’est à cause des tortures subies ou parce qu’il a tenté de se suicider, son état de santé est désespéré. C’est vraisemblablement pour tenter de le soigner et de le conserver comme otage qu’il est transféré en Allemagne. C’est dans le train, quelque part entre Metz et Francfort, alors qu’il n’a déjà plus figure humaine, qu’il meurt le 8 juillet 1943.

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Honoré d’Estiennes d’Orves

 Naissance : Issu d’une lignée de nobles provençaux, Honoré d’Estienne d’Orves est né le 5 juin 1901 à Verrières le Buisson (Essonne), en région parisienne.

Etudes :Il étudie à Saint-Louis de Gonzague et à Louis-le-Grand, et se montre un excellent étudiant. Par la suite, il choisit de préparer le concours d’entrée à l’Ecole Polytechnique qu’il réussit en 1921, à l’âge de 20 ans.

Après Polytechnique, qu’il quitte en 1923, il intègre l’Ecole navale.

Profession : Enseigne de vaisseau de 2e classe, pour commencer, en octobre 1923, il embarque comme élève sur la Jeanne d’Arc. Il navigue notamment sur le cuirassé Provence puis sur différents bâtiments de la Royale. En 1930, il est promu lieutenant de vaisseau puis est fait chevalier de la Légion d’Honneur en 1935.

Il entre à l’Ecole de Guerre navale pour un an en décembre 1936.

Lors de la déclaration de guerre en 1939, Honoré d’Estienne d’Orves sert à bord du Jaguar en Méditerranée.

En décembre 1939, il est officier à bord du Duquesne, dans la Force « X » , de l’Amiral Godfroy.

Il se trouve à Alexandrie, en Egypte, lors de l’Armistice de juin 1940.

Son entrée dans la Résistance : Honoré d’Estiennes d’Orves refuse cette « capitulation » et il constitue un groupe de marins et d’officiers, déterminés comme lui à continuer la lutte.

Il prend alors le nom de « Chateauvieux » (du nom de l’une de ses aïeules) et entre en contact avec les autorités de la France libre. Continuer la lecture de « Honoré d’Estiennes d’Orves »

Pierre Brossolette

Naissance : 25 juillet 1903 – Né à Paris 16ème, France.
Etudes : Juin 1925 – Obtient sa Licence en Droit et sort Agrégé d’Histoire de l’Ecole Normale Supérieure.
Vie Personnelle : Juillet 1926 – Épouse Gilberte Bruel, avec qui il aura deux enfants, Anne et Claude, et qui, après sa mort, prendra le relais de ses idées et deviendra la première femme sénateur en France, vice-Président du Sénat, à sièger en tant que Président.
Profession : 1926 – 1939 – Journaliste au sein de plusieurs journaux (l’Europe nouvelle, le Quotidien, le Progrès civique, les Primaires, Notre temps, Excelsior, Marianne et à la Terre Libre), ainsi que celui de la SFIO Le Populaire (où il est rédacteur de politique étrangère).
Résistance : Au début de la Seconde Guerre mondiale, il rejoint l’armée le 23 août 1939 au 5e Régiment d’Infanterie Navarre , 21e Bataillon, avec le grade de lieutenant, est promu capitaine avant la défaite de la France et a été décoré avec une première Croix de Guerre en 1940 en raison de son attitude au cours de la retraite de son unité, en ramenant tous ses hommes avec leurs armes à Limoges. Continuer la lecture de « Pierre Brossolette »

Gabriel Péri

Naissance : 9 février 1902 à Toulon.

Etudes : D’une famille d’employés aisés, il fait de brillantes études secondaires (lycée), mais doit rapidement gagner sa vie. Il s’engage dans la vie politique et adhère aux Jeunesses socialistes en 1917, puis au Parti communiste en 1924.

Profession : Journaliste, homme politique et député, il devient membre du Comité central du Parti communiste, député et responsable de la rubrique de politique extérieure au journal « l’Humanité ». Il publie plus de 4200 articles de presse. Il s’élève contre l’avènement d’Hitler en Allemagne et entre en clandestinité dès 1939.

Résistance : A l’été 1940, il participe à la reconstruction clandestine du Parti communiste dont il est l’un des responsables. Il continue de ses cachettes de proposer des articles au journal «L’Humanité». Il écrit notamment la brochure « Non le nazisme n’est pas le socialisme » mais n’en verra pas la publication.

Arrestation et exécution :

  • Gabriel Péri est arrêté le 18 mai 1941 semble-t-il sur dénonciation avec Jean Catalas. Il partage plusieurs mois sa cellule avec son collègue picard Jean Catelas, qui sera guillotiné comme otage le 24 septembre 1941.
  • Fin août 1941, Péri se voit notifier deux chefs d’inculpation : infraction au décret relatif à l’interdiction du parti communiste, insoumission en temps de guerre. Il écrit alors trente pages pour sa défense.
  • Le 15 décembre 1941, il est fusillé sans procès en compagnie de soixante-huit autres otages, dont plus d’une cinquantaine qualifiés de « juifs communistes ». Les corps seront enterrés de façon anonyme dans plusieurs cimetières parisiens, si bien qu’on n’a jamais vraiment su où se trouvait sa dépouille.

Quartier résistance Plaque Peri